Six solutions pour verdir nos villes

  • 9 avril 2021
  • Changements climatiques
  • Verdissement

Source: lesoleil.com

9 avril 2021 – Par: Jean-François Néron.

L’arbre est d’une importance «capitale»… dans la capitale. En 2015, la Ville se dotait d’une vision de l’arbre avec comme principal objectif de planter plus de végétaux pour faire passer son indice de canopée de 32 % à 35 % à l’échelle de son territoire d’ici 2025.

Parmi les programmes mis de l’avant, il y a celui des Rues conviviales. C’est une nouvelle façon de concevoir les artères, surtout dans les quartiers centraux où les îlots de chaleurs ont proliféré au fil des ans.

En 2016, la rue Anna dans le quartier Saint-Sauveur devenait la première rue du genre. 

La Ville profitait de travaux d’infrastructures pour imaginer un design plus vert. Quelques cases de stationnement sacrifiées ont cédé leur place à 19 arbres, 36 arbustes et plus de 500 vivaces, là où il n’y en avait pas. 

Depuis, le projet de verdissement a pris racine ailleurs en ville. Désormais, chaque annonce d’un chantier routier municipal implique la direction de la foresterie. Si l’abattage de matière ligneuse est inévitable, il en va de même avec la plantation. 

Chaque fois, le nombre de nouveaux arbres dépasse l’ancien. En novembre, la Ville annonçait vouloir planter annuellement 14 000 arbres, soit le double de l’an passé. Au final, 100 000 nouveaux arbres auront pris racine, une superficie équivalant à 1360 terrains de football américain. La priorité sera donnée aux aires d’influence de 800 mètres autour du tramway et aux quartiers centraux à plus faible indice de canopée. 

L’administration municipale explique cette décision par la grande sensibilité à la présence de l’arbre en milieu urbain, la maladie de l’agrile du frêne et le passage du tramway, qui obligera la coupe de nombreux arbres. 

À titre d’exemple, l’agrile est responsable de l’abattage de 1300 des 4000 arbres en 2020.

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