Conception et réalisation du sentier de la Côte Gilmour, Québec

  • 16 mai 2016
  • Non classé

Québec, le 10 mai 2016 : Le sentier multifonctionnel d’interprétation de 1,19 km, en milieu naturel hors de l’emprise routière de la Côte Gilmour, appelé aujourd’hui « Le sentier des plaines d’Abraham » a été conçu par l’équipe d’OPTION aménagement et ses collaborateurs CIMA+ (ingénierie) et Communication Médialog (muséologie) dont le mandat origine du gestionnaire Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.

Le 5 mai dernier, l'honorable Mélanie Joly, ministre du Patrimoine canadien, madame Margaret F. Delisle, présidente de la Commission des champs de bataille nationaux et monsieur Régis Labeaume, maire de Québec, ont procédé à l'ouverture officielle de ce sentier.

Un sentier sécuritaire qui relie la haute-ville, le parc au boulevard Champlain : Au préalable, la Côte Gilmour est réaménagée pour répondre aux besoins des automobilistes qui doivent circuler entre la basse-ville, la promenade Samuel-De Champlain et la haute-ville, le parc des Champs-de-Bataille. L’absence d’aménagements pour faciliter le transport actif rend difficile le passage des piétons et des cyclistes. Avec l’aménagement de ce nouveau sentier en milieu boisé, les usagers peuvent circuler librement été comme hiver.

Des thématiques rappelant l’histoire du site pour se souvenir : La valeur historique importante accordée au site se traduit dans l’articulation de l’ensemble du sentier d’interprétation. À ce titre, sont considérés l’inventaire et l’évaluation du potentiel et des ressources archéologiques (automne 2013). L’interaction des usagers avec l’histoire a été privilégiée. L’histoire est intégrée à même le mobilier, sur le sentier, à six différentes haltes de repos, dans le respect des thématiques explorées par le client, la Commission des champs de bataille nationaux.

Ces haltes relatent les derniers instants de l'assaut des Britanniques sur Québec. Le parcours fait revivre en temps réel les doutes, les surprises et les craintes à travers les acteurs de la nuit du 12 au 13 septembre 1759.

Complexité, particularités et contraintes : On dénote, des enjeux relatifs à l’accessibilité et la sécurité, à la protection du milieu naturel, à la mise en valeur du potentiel historique et à l’harmonie architecturale. La pente forte, de roc friable et instable, recouverte d’arbres à préserver était nul doute LE DÉFI le plus contraignant. On doit mentionner aussi le défi technologique associé à la réalisation des murs de gabions, une première au Québec, pour des murs de gabion aussi hauts et ayant une si grande superficie.

Un site naturel à protéger et un paysage à révéler : La présence d’arbres matures dans la falaise et sur l’ensemble du parcours su sentier de la Côte Gilmour est une richesse considérable du secteur. L’effet d’envoutement est bien présent et le couvert forestier fait le lien avec les aménagements du parc des Champs-de-Bataille. La réalisation de ce sentier en boisé se devait de préserver ce secteur sensible et fragile. Les liens visuels avec le fleuve et entre le haut et le bas du cap Diamant font partie l’histoire à raconter. 

Voir les articles Radio-Canada et QuebecUrbain.

Communiqué de presse

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