Politique de Stationnement de Montréal: Réduire la place de l’automobile pour devenir plus mobile

  • 22 janvier 2020

Montréal, le 8 mars 2016 – Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal), l’Association du design urbain du Québec (ADUQ) et Piétons Québec plaident pour une politique de stationnement qui encourage une réappropriation de l’espace public afin de favoriser la marche, l’expression du design et la préservation de l’environnement. Selon les organismes, le projet de politique de stationnement actuellement en consultation va dans la bonne direction, même s’il faudra que des gestes concrets soient posés en faveur du design actif et de la mobilité durable.
 

Une occasion d’encourager la créativité du design et la vitalité des rues
Le stationnement va continuer à occuper une grande partie de l’espace public, mais de nombreux espaces appellent à une vocation nouvelle.

« Le succès des placotoirs et la réussite du programme d’implantation de rue piétonnes et partagées à Montréal montrent que les designers urbains ont beaucoup d’idées pour réinventer la rue. Ces aménagements, temporaires ou permanents, dynamisent la rue et on devrait encore plus encourager leur implantation », affirme Simon Pouliot, président par intérim de l’ADUQ.

Un changement de paradigme en faveur de la mobilité durable
La vision stratégique mise de l’avant dans la politique est porteuse et vise notamment la réduction de la dépendance à l’auto solo. Souhaitons que les actions qui en découlent permettront d’encourager la mobilité de tous les usagers, et pas seulement celle des automobilistes.

« La révision de la gestion du stationnement est l’occasion d’améliorer la sécurité des piétons. Par exemple, l’interdiction de stationner à moins de 5 mètres d’une intersection, qui est inscrite au Code de la sécurité routière, n’est actuellement pas appliquée partout à Montréal. La rendre effective par une meilleure signalisation et des aménagements physiques, comme des saillies de trottoirs, permettra de réduire le nombre et la gravité des accidents, tout en rendant les déplacements à pied plus agréables », recommande Jeanne Robin, porte-parole de Piétons Québec.

Un enjeu environnemental à la croisée des chemins
Les îlots de chaleur et la dépendance à l’automobile sont deux des conséquences majeures de la grande présence de stationnements à Montréal. Cette politique semble aller dans le bon sens en nommant ces problèmes et en décidant de s’y attaquer.

« Montréal, via cette politique, ne vise pas à encourager l’utilisation du stationnement, on y voit bien plus la volonté d’optimiser les espaces existants et d’inscrire le stationnement dans une perspective d’intermodalité et de prise en compte des enjeux environnementaux. Ceci est très encourageant, même si c’est sur le long terme, et par l’application d’un plan d’action cohérent qu’on mesurera la réussite de cette politique », affirme Félix Gravel, responsable des campagnes transport, GES et aménagement du territoire au Conseil régional de l'environnement de Montréal.

Des idées pour améliorer encore la place du stationnement dans nos villes
Piétons Québec, l’Association du design urbain du Québec et le CRE-Montréal plaident pour une réappropriation de l’espace public. Les organismes ont collaboré sur différents documents, qui seront déposés cette semaine devant la Commission d’agglomération sur le transport et l’aménagement

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