Nouvelles
Le 27 novembre 2020, madame Parisa Allahyari, a fait son entrĂ©e au conseil dâadministration de lâAAPQ au poste dâadministratrice non-architecte paysagiste. DeÌtentrice de maiÌtrises en administration des affaires, en architecture ainsi quâen ingeÌnierie, madame Allahyari possĂšde plus de dix-neuf ans dâexpeÌrience diversifieÌe aÌ lâeÌchelle mondiale en gestion de projets/programmes de construction et de transformation technologique complexe aÌ grande eÌchelle. Parisa Allahyari est membre de lâOAQ et de PMI-MontrĂ©al.

De nouveaux membres ont fait leur entrĂ©e Ă lâAAPQ au cours du dernier trimestre de 2020. Lâassociation est heureuse de les accueillir.
Membres agréés
Marianne Blondeau
André Gatien
Katherine Groulx
Joanne Nassab
Camille St-Onge
Membres stagiaires
Lauriane Boulanger
Joanie Brisebois.
Elias Campos Fillho
Renée Chamberland
Jean Dupont
Amélie Fortin
Simon Gingras
Thomas Nadeau
Tan Au Ca Nguyen
Carlo Triassi
Jose Veloso
Marie-Pier Ward
Le 10 novembre 2020, lors de la rencontre initiale du comitĂ© de la relĂšve, les membres ont Ă©changĂ© sur la mission et les objectifs du comitĂ©. Le conseil dâadministration a ensuite entĂ©rinĂ© les Ă©lĂ©ments suivants lors de sa sĂ©ance du 27 novembre.
MISSION
Visant aÌ donner une voix aÌ la releÌve Ćuvrant dans le domaine de lâarchitecture de paysage, le comiteÌ de la releÌve a pour mission d'engager une conversation sur lâavenir de l'architecture de paysage entre ses membres et adhĂ©rents Ă©tudiants ainsi quâavec lâensemble des partenaires du secteur de lâamĂ©nagement.
OBJECTIFS
- Mettre en place un reÌseau dâeÌchanges et de partages des connaissances tant entre associations professionnelles et ordres professionnels quâĂ lâensemble des partenaires de la relĂšve dans le secteur de lâamĂ©nagement;
- Favoriser la formation et l'inteÌgration de la releÌve dans le milieu professionnel;
- Sâassurer que la formation dispenseÌe aÌ lâUniversiteÌ reÌponde adeÌquatement aux demandes et besoins des futurs employeurs;
- Assurer la prise de parole de la releÌve dans les questions/deÌbats, actualiteÌs inheÌrentes aux paysages, territoires et aÌ l'ameÌnagement.

LâAAPQ est actuellement en pĂ©riode de renouvellement des adhĂ©sions des bureaux membres de lâAAPQ.
Rappelons que si 51% des actions de la compagnie sont dĂ©tenues par un ou des architectes paysagistes membres agréés en rĂšgle de l'AAPQ, ayant payĂ© sa cotisation annuelle, lâinscription Ă la liste des bureaux est gratuite, mais il est important de communiquer son dĂ©sir de renouvellement annuellement.
Il est aussi possible dâinscrire, au coĂ»t de 300$, tout bureau de consultants ou dâexperts-conseils offrant des services en architecture de paysage et ayant Ă leur emploi au moins un architecte paysagiste membre agréé en rĂšgle de lâAAPQ, ayant payĂ© sa cotisation annuelle depuis plus de douze mois consĂ©cutifs.
Parmi les avantages à souligner, les bureaux sont automatiquement inscrits dans le répertoire des bureaux sur notre site internet, ainsi que dans la revue PAYSAGES 2021, si votre bureau adhÚre avant le 15 décembre 2020.
Communiquez avec Nancy Bond Ă adm@aapq.org pour plus dâinformations.
Du 16 au au 19 novembre 2020, lâAAPQ a collaborĂ© au colloque organisĂ© par lâOrdre des architectes du QuĂ©bec portant sur lâavenir des ensembles et des paysages patrimoniaux. Ă cette occasion, plusieurs de nos architectes paysagistes ont participĂ© Ă titre de confĂ©renciers. Le colloque sâest ouvert par une mise en contexte des enjeux liĂ©s aux ensembles patrimoniaux et paysagers. Câest le prĂ©sident de lâOAQ, M. Pierre Corriveau, et Isabelle Giasson, prĂ©sidente de lâAAPQ qui ont donnĂ© le coup dâenvoi qui ont rappelĂ© lâimportance de la pluridisciplinaritĂ© en matiĂšre de mise en valeur et de conservation du patrimoine.
Ă lâoccasion de la 2e journĂ©e du colloque, nos architectes paysagistes Antoine CrĂ©peau et Marie-Claude Quessy ont expliquĂ© lâimportance de la fusion qui doit exister entre le paysage et lâarchitecture dans un projet tel que la rĂ©habilitation MonastĂšre des Augustines Ă QuĂ©bec. Madame Quessy a rappelĂ© que lâapplication de lignes directrices agit comme un guide dans lâintervention en patrimoine alors que de son cĂŽtĂ© Antoine CrĂ©peau a tenu Ă souligner la nĂ©cessaire collĂ©gialitĂ© allant jusquâĂ impliquer les archĂ©ologues alors que des dĂ©couvertes inattendues ont rĂ©vĂ©lĂ© toute la richesse patrimoniale du site.
De QuĂ©bec Ă MontrĂ©al, Katherine Davey, architecte paysagiste Ă la Ville de MontrĂ©al accompagnĂ©e de Jean-François HallĂ© ont prĂ©sentĂ© les dĂ©fis posĂ©s par lâintervention des acteurs aux Jardins historiques de la CitĂ©-des-HospitaliĂšres. Ce dernier a Ă©tĂ© dĂ©fini comme une oasis de calme en plein centre-ville. Revenant sur lâimpĂ©ratif de maintenir un Ă©quilibre, notion utilisĂ©e tout au long de la journĂ©e, madame Davey a bien cernĂ© le lieu en exposant entre autres en chiffre le riche patrimoine paysager qui compose les 30â200 m2 de superficie du site.
Lâarchitecte paysagiste Katherine Davey relĂšve un paradoxe : on cherche, dans ce projet, Ă ouvrir Ă la communautĂ© un jardin clos. Elle souligne aussi que les quelque 30â000 mĂštres carrĂ©s de jardins sont riches en patrimoine matĂ©riel et immatĂ©riel. On y cultive des fruits et des lĂ©gumes depuis lâorigine de ce complexe, et la production maraĂźchĂšre, aujourdâhui destinĂ©e Ă des organismes communautaires du quartier, se poursuit.
ConfĂ©rence trĂšs attendue que celle portant sur lâĂ©tude de cas portant sur lâavenir parc Jean-Drapeau, grand parc urbain historique. Cette table ronde accueillait 3 architectes paysagistes : Jonathan, Pauline Gayaud et Philippe Lupien.
Depuis 2016, plusieurs Ă©tudes ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es pour accroĂźtre la comprĂ©hension du parc Jean-Drapeau, mais Ă©galement des espaces qui lâentourent, comme le parc dâattractions La Ronde et la CitĂ© du Havre, rapporte Jonathan Cha. La conclusion de ces Ă©tudes : des bĂątiments, des Ćuvres dâart, des paysages et des mobiliers urbains sont menacĂ©s en raison du manque de financement, de lâabsence de vocation claire et dâun manque de connaissances. La place des Nations et la plaine des Jeux en sont des exemples probants. «âLe plan de conservation du parc a pour objectif de faire en sorte que les riches patrimoines du parc soient reconnus, protĂ©gĂ©s et cĂ©lĂ©brĂ©s comme des parties intĂ©grantes de ce legs pour les gĂ©nĂ©rations futuresâ», dit Jonathan Cha.
Philippe Lupien aborde par la suite les bĂątiments vacants (ou qui sont sur le point de lâĂȘtre) et leur intĂ©gration dans les paysages du parc Jean-Drapeau. Il sâintĂ©resse particuliĂšrement au cas de la BiosphĂšre, qui abrite le musĂ©e de lâenvironnement. Son bail vient Ă Ă©chĂ©ance en dĂ©cembre 2020.
«âLa BiosphĂšre, câest la plus grande rĂ©alisation de Richard Buckminster Webster Fuller. Ă lâĂ©chelle internationale, câest un patrimoine qui devrait rayonnerâ», dit Philippe Lupien, qui lance lâidĂ©e de remettre en service le monorail avec lâaide dâun promoteur privĂ©.
Ă lâoccasion de la table ronde portant sur le thĂšme «âintervenir sur le patrimoine moderneâ», Michel Langevin de NIPPaysage a prĂ©sentĂ© lâexemple du square Viger, qui a fait couler beaucoup dâencre.
Pour rĂ©soudre des problĂšmes urbains et sociaux, la Ville de MontrĂ©al a annoncĂ© la dĂ©molition de lâĆuvre dâart de Charles Daudelin en 2015, mais elle sâest rapidement ravisĂ©e devant la levĂ©e de boucliers que lâannonce a provoquĂ©e. LâannĂ©e suivante, les firmes NIPPaysage, Provencher Roy, FNX-INNOV et Lightemotion sont mandatĂ©es pour rĂ©flĂ©chir Ă un plan dâensemble des quatre Ăźlots avec le Service des grands parcs de la Ville de MontrĂ©al.
Pour Ă©laborer leur proposition et conserver les trois Ćuvres dâart de Charles Daudelin, Peter Gnass et Claude ThĂ©berge, les firmes sâinspirent des plans dâorigine, elles discutent avec la famille et elles Ă©coutent les recommandations du comitĂ© consultatif mis sur pied pour le projet. «âCette collaboration a Ă©tĂ© la clĂ© de la mise en valeur de ce lieu et de ces Ćuvresâ», dit Michel Langevin. Il prĂ©sente les plans du nouvel amĂ©nagement : lâespace public, qui comporte quatre Ăźlots, cĂ©lĂšbre les Ćuvres dâart public qui sâintĂšgrent aux paysages. Les barriĂšres physiques ont Ă©tĂ© abaissĂ©es. La fin des travaux effectuĂ©s dans les deux premiers lots est prĂ©vue Ă lâautomne 2021.
La table ronde sur la relĂšve a permis aux intervenants dâexpliquer, entre autres, les motifs qui les ont amenĂ©s Ă sâintĂ©resser au patrimoine.
Louis-Philippe Rousselle-Brosseau a grandi en milieu rural et Ă©tait intriguĂ© par les noms de lieux comme «âla grosse rocheâ». Ă son arrivĂ©e en ville, pour les Ă©tudes, il sâest trouvĂ© confrontĂ© Ă une vision urbaine qui considĂ©rait les paysages agricoles comme des non-lieux. «âPourtant, il y a beaucoup de richesse dans la toponymie et la maniĂšre dâoccuper un territoireâ», estime-t-il. Câest ce quâil veut promouvoir au sein de la coopĂ©rative Mille Lieux, dont il est lâun des fondateurs.
De plus, Louis-Philippe Rousselle-Brosseau Ă©met le souhait que la gestion du patrimoine soit dĂ©centralisĂ©eâ; que le ministĂšre de la Culture et des Communications transfĂšre aux municipalitĂ©s davantage de pouvoir en cette matiĂšre. Il dĂ©plore que les municipalitĂ©s disposent actuellement de peu dâautoritĂ© et de moyens pour protĂ©ger et mettre en valeur leur patrimoine, alors quâelles sont au cĆur des paysages.
Pour les professeurs dans les universitĂ©s quĂ©bĂ©coises, le patrimoine nâest pas suffisamment enseignĂ©, constatent dâune mĂȘme voix les trois panĂ©listes. Ă lâĂcole dâarchitecture de lâUniversitĂ© Laval, les Ă©tudiants suivent un cours obligatoire sur ce thĂšme au premier cycle. Comme le fait remarquer Odile Roy, lâĂcole occupe lâancien Ă©difice du Petit SĂ©minaire de QuĂ©bec, dans le Vieux-QuĂ©bec, oĂč «âles Ă©tudiants baignent dans le patrimoineâ». Mais Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al, les cours sur le patrimoine sont optionnels Ă lâĂcole dâarchitecture comme Ă lâĂcole dâurbanisme et dâarchitecture de paysage.
Le dĂ©fi consiste Ă concilier deux systĂšmes de valeurs (conception des experts et attentes de la communautĂ©). Câest justement lâobjectif que Nicole Valois poursuit en confiant aux Ă©tudiants des projets rĂ©els impliquant la communautĂ©, afin que ces futurs professionnels comprennent lâattachement des gens Ă leur quartier. Quand on leur donne les clĂ©s pour comprendre le patrimoine, les Ă©tudiants dĂ©veloppent un rĂ©el intĂ©rĂȘt pour sa conservation, observe Nicole Valois.
La derniĂšre table ronde de lâĂ©vĂ©nement portait sur la crĂ©ation du patrimoine de demain et rĂ©unissait Pierre Corriveau, prĂ©sident de lâOAQ, Sylvie Lagueux, architecte paysagiste senior, Ăric Pelletier, architecte chez Lemay ainsi que Peter Soland, designer urbain de civiliti. «âCelui qui construit aujourdâhui sera jugĂ© dans 50 ans. Le geste doit donc ĂȘtre juste et Ă©quilibrĂ©â», a dĂ©clarĂ© dâemblĂ©e Ăric Pelletier. Il a dâailleurs donnĂ© lâexemple du Chalet du Sommet de Bromont, conçu comme «âun trait sur le paysage qui accentue le profil de la montagne sans la dominerâ». La rĂ©flexion avait Ă©tĂ© menĂ©e Ă lâĂ©chelle du paysage et de la nature que le geste architectural ne devait pas dĂ©naturer.
La sobriĂ©tĂ© Ă©tait aussi la ligne directrice du projet de rĂ©novation de la promenade du canal Rideau, Ă Ottawa tel que lâa prĂ©sentĂ© Sylvie Lagueux. Quant Ă Peter Soland, il a rappelĂ© que câest lâĂ©coute des citoyens qui permet de saisir lâintelligence collective dâun lieu et qui aboutit Ă des projets enracinĂ©s. Ceci a permis Ă Pierre Corriveau de conclure quâil y a toutefois un Ă©quilibre Ă trouver. «âLa population connaĂźt le contexte, mais câest au professionnel de travailler avec la comprĂ©hension de ce contexte pour concevoir un projet harmonieuxâ». Eric Pelletier a rĂ©sumĂ© avec justesse que les professionnels sont lĂ pour moduler la comprĂ©hension et quâils ont lâultime responsabilitĂ© de naviguer entre la commande et les besoins collectifsâ».
Source: Ce contenu est repris en partie et adapté à partir des comptes-rendus préparés quotidiennement par les organisateurs du colloque.

LâAAPQ fait appel Ă ses membres dans le cadre du processus de sĂ©lection des Prix Frederick-Todd.
InstaurĂ© par le conseil dâadministration de lâAAPQ Ă lâautomne 1995, le Prix Frederick-Todd vise Ă reconnaĂźtre les individus qui ont contribuĂ© de façon exceptionnelle Ă lâessor de lâarchitecture de paysage au QuĂ©bec. Il rend hommage Ă Frederick Todd, pionnier de la profession au Canada qui fut aussi le premier architecte paysagiste rĂ©sidant et Ćuvrant au QuĂ©bec.
Ce prix comprend deux catégories:
CatĂ©gorie membre de lâAAPQ
Le prix dĂ©cernĂ© Ă un membre vise Ă reconnaĂźtre un membre agréé lâAAPQ qui a contribuĂ© de façon exceptionnelle Ă promouvoir lâarchitecture de paysage par ses projets, ses publications, son enseignement ou son implication et par la promotion de valeurs soutenant le paysage quĂ©bĂ©cois.
Catégorie personnalité publique
Le prix dĂ©cernĂ© Ă une personnalitĂ© publique sâadresse Ă un individu qui nâest pas un architecte paysagiste, dont les actions ont contribuĂ© au rayonnement ou Ă la promotion de lâarchitecture de paysage selon des valeurs qui soutiennent la qualitĂ© du paysage quĂ©bĂ©cois.
Le jury est composĂ© dâun comitĂ© de nomination formĂ© de quatre membres agréés de lâAAPQ.
La date limite du dépÎt est le 29 janvier 2021.
Remplir le formulaire pour déposer une candidature
Consulter les critĂšres dâanalyse des candidatures
Les prix Todd catégorie membres depuis 1995
2020 Michel Rousseau
2019 Denise Blais et Myke Hodgins
2018 Malaka Ackaoui et Jean-François Rolland
2017 Jean Landry
2016 André Nadeau
2015 Marie-Claude Massicotte et André Plante
2014 Lise Cormier
2013 Peter Jacobs et Yves-Michel Garant
2012 Anne-Carole Beauregard
2011 Jean-Jacques Binoux
2010 Wendy Graham et Daniel Chartier
2009 Vincent Dumais
2008 Diane Martin
2007 Myriame Beaudoin
2005 Daniel Trottier
2004 Gérald Lajeunesse
2003 Friedrich Oehmichen
2002 Marie-Claude Robert
2001 Milan Havlin et Claude Cormier
2000 IrĂšne Cinq-Mars
1998 Robert Jolicoeur
1997 Alain Baillargeon
1995 Chantal Prudâhomme

Câest avec fiertĂ© que lâAssociation des architectes paysagistes du QuĂ©bec (AAPQ) tient Ă fĂ©liciter et Ă souligner la nomination de monsieur Vincent Asselin et de madame Malaka Ackaoui au prix Ernest-Cormier, distinction remise dans le cadre des prix du QuĂ©bec 2020 pour le volet culturel.