15 ans de toitures végétalisées au Québec
Étiquettes : Toit vert, Toitures végétalisées
- 17 février 2022
- Changements climatiques
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- Verdissement
Source : maisonsaine.ca
Texte écrit par Owen Rose, Architecte
Dès les années 1990, quand j’étais étudiant en architecture à l’Université McGill, on regardait des toitures végétalisées dans les revues d’architecture européennes. À ce moment, la toiture végétalisée de l’hôtel Place Bonaventure, construite dans les années 1960au centre-ville de Montréal, était presque tombée dans l’oubli. Au début des années 2000, avec un diplôme d’architecture en main, j’ai commencé à m’impliquer au Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM). Lucia Kowaluk, coordonnatrice et cofondatrice de cet organisme, m’avait interpellé autour de 2004, me disant : « Owen, tu es architecte, Montréal a besoin de regarder le potentiel des toitures végétalisées et le CEUM devrait s’en occuper! » En même temps, Véronique Jampierre, qui a dirigé l’organisme Vivre en Ville pendant deux ans, faisait déjà la promotion des toitures végétales à Québec. J’étais encore jeune et idéaliste, alors je pensais que c’était évident qu’une ville aux toits plats comme Montréal devrait verdir cette cinquième façade!
Au CEUM, on rêvait de champs de fraises qui pousseraient sur les toits plats de Montréal. On s’est donné comme objectif de construire un projet-pilote sur un plex typique au centre-ville. Toutefois, avant de se lancer, on souhaitait bien documenter les toitures végétales et leur potentiel dans le sud québécois.
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